POSH

POSH

Au début, 30 ans, il y a un graffeur en herbe, la tête débordant d’imagination. À l’instar de ses pérégrinations artistiques, cette expérience lui permet d’affirmer - et d’assumer - son style. Ses styles. Sa pratique tend vers plus de spontanéité et de liberté. Ses mains suivent davantage son instinct. Il éprouve, tente, détruit, repasse, ressasse... Alors, inévitablement, certaines œuvres trépassent. 

Autodidacte, il s’essaie à la sculpture, reconnaissant, comme pour le dessin, la nécessaire maîtrise technique que cette discipline impose. Il se concentrera désormais davantage aux toiles afin qu’y jaillisse un art urbain en perpétuelle maturation. S’inspirant notamment de Mode 2, les emprunts multiples nourrissent sa créativité. Elle participe de la bande-dessinée, l’art naïf voire au fluxus (par sa signature proche de la calligraphie de Ben - là s’arrête toute similitude avec ce mouvement !).

Dans les rues comme en galerie, Posh one se fait plutôt discret. Cependant, à y bien regarder, son indirecte présence occupe le paysage toulousain: l’homme au béret et rouflaquettes, c’est lui! Comme tous ses personnages, les formes arrondies attestent une douceur que d’aucuns décriraient. En témoignent les chats, ou encore le “ponhomme” (ou “l’homme-pont”) à l’affiche du train où vont les choses, prompt à enlacer le convoi. Encore une fois, il assume cette inclinaison consensuelle. Le traitement de ses sujets appartient définitivement à cet artiste et à sa reconnaissance.

Depuis l'art de rue jusqu'à la création de toile des influences style Picasso, Braque; le Corbusier. Ses récentes création s'orientent plus vers les toiles dans un style plus mature; hyperréalisme, cubisme. De l’atelier à l’Aérochrome (31700 Blagnac), une velléité récente de voyager, des collab’ inédites ou avec d’anciens partenaires de jeux (TN, crew SOUK…), 

En 2022 avec Cisart, Posh s’expose au Musée ...La décennie à venir s’annonce riche en fructueux projets.

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